SEANCE 6: le dénouement et la fin de trois nouvelles de Maupassant.

I/ LE STYLE DE LA NOUVELLE

Ce qui confère à cette nouvelle un aspect réaliste c’est tout d’abord l’évocation d’un milieu paysan et la mention « d’Epreville ». Le lexique est celui de la nourriture, de la ferme, de l’argent, autant de la réalité de la ferme, de la vieillesse. Les occupations des personnages font également références à des tâches très concrètes : aubergiste, notaire, fermière (épluche les patates).
La description des personnages est également très réaliste. Choix de détails significatifs et descriptions de tous les éléments d’un lieu. Elle va chercher les détails crus, décrit le corps sans concession. « Doigts crochus », « rouge et ventru »…
Le dialogue enfin qui reproduit/imite le patois normand (déformation de certains mots et troncation d’autres, expressions locales).

II/ LA FIN DE LA NOUVELLE

1 / « LA PARURE » et « PIERROT » se terminent mal. Mathilde découvre qu’elle a passé 10 ans de sa vie à rembourser une parure qui était fausse et quant au chien « Pierrot », acheté par caprice, le voilà condamné à être dévoré par un autre chien.

2/ On peut parler de chute car la fin de l’histoire est cruelle. On peut qualifier ces fins de brutale voire tragique.

3/ L’auteur obtient cet effet là en jouant sur le rythme vif de la narration et la focalisation sur un élément qui va faire basculer l’histoire/bouleverser la nouvelle.
Tout le récit converge vers un dénouement bref, inattendu, frappant : la chute vise à produire le plus grand effet sur le lecteur et à lui donner à réfléchir sur les comportements humains.
La tension dramatique est assurée par l’emploi d’un lexique évoquant la mort, la souffrance, de figures de style (accumulation, énumération, comparaison) et de dialogues permettant de restituer les émotions des personnages.