débuts de roman réalistes à la manière de Maupassant ou Flaubert.
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débuts de roman réalistes à la manière de Maupassant ou Flaubert.
Ilyes (texte modifié) :
En 1930, Félicité était servante dans la maison d’une riche famille anglaise, les Macarty. Elle était aimée des gens qui la connaissaient car elle était travailleuse et discrète. Elle faisait la cuisine, le ménage, cousait, lavait, rangeait, gardait les deux enfants du couple, Mickaël et Pauline. Elle ne se plaignait jamais. Cependant ces activités étaient routinières et elle finit par se lasser de vivre une telle existence. Ce n’était pas ce qu’elle aurait voulu. Elle aspirait depuis toujours à devenir actrice. Cependant elle restait au service des Macarty afin de gagner de l’argent pour aider ses parents à subvenir à ses besoins. Ce fut difficile au départ mais elle s’habitua à cette vie de dur labeur. Des fois, lorsque la famille s’absentait et qu’elle restait seule dans la demeure, la rêveuse Félicité chantait et jouait des pièces de théâtre avec un autre domestique. Du Molière surtout, qu’elle appréciait beaucoup ! Mais cela ne lui suffisait plus. Elle voulait partir en France, devenir une chanteuse d’opéra, faire fortune. Pour cela, elle accomplissait sans rechigner toutes les corvées qu’on lui donnait afin de mettre de l’argent de côté. Elle ne s’économisait pas pour économiser et commencer une nouvelle vie.
Texte David (remanié) :
Félicité était une jeune fille intelligente, passionnée et jolie. A l’âge de 14 ans après la mort de son père, elle fut envoyée chez une riche famille des environs qui avaient connu celui-ci (il était leur docteur) et l’appréciaient beaucoup. Elle devint servante dans leur manoir. Le conte était un homme grand, fort, avec une moustache soignée, fort sympathique et il considérait Félicité comme sa propre fille. La jolie jeune fille elle-même, malgré sa condition, avait l’impression d’appartenir à la famille. Elle adorait faire la cuisine, s’occuper des enfants ou faire le ménage. Elle était polie et soignée. Elle avait des manières qui faisaient oublier ses origines modestes. Elle était aussi bien appréciée des autres domestiques que de ses maîtres.
On lui avait attribué une vaste chambre, digne d’une princesse dans laquelle elle passait de longues heures à essayer les robes de madame, rêvant un jour d’avoir la même vie.
AUTRE TEXTE :
Félicité avait 20 ans et vivait dans un immense château dans la campagne normande avec ses maîtres. Ceux-ci l’avaient choisie sur les conseils d’une vieille dame chez qui elle avait travaillé auparavant. Elle était belle, gentille et elle faisait bien son travail, savait être discrète et efficace, qualités qui sont très appréciables.
Ses tâches principales étaient l’entretien de la maison et la garde des enfants de M. et Mme Dumarais. Elles les accomplissaient avec soin. Le château était immense et la jeune fille passait des heures à nettoyer les sols, dépoussiérer les rideaux lourds du salon, astiquer les parquets des chambres à l’étage. Le linge de madame devait être repassé avec soin.
Félicité ne se plaignait jamais. Quand elle avait couché les bambins, elle était libre de disposer de sa soirée comme elle l’entendait. Invariablement, elle partait se réfugier dans sa chambre au rez-de-chaussée. C’était une petite pièce, étroite et froide mais qui lui suffisait malgré tout car elle l’avait aménagée de manière à s’y sentir bien. Elle pouvait y passer des heures à lire à la lueur d’une chandelle, bien emmitouflée dans son châle.
La jeune fille n’était pas malheureuse mais elle aurait rêvé d’une autre vie. Non pas qu’elle voulait être riche. L’argent ne l’intéressait pas. Mais elle souhaitait des enfants, une petite maison à la campagne rien qu’à elle avec un homme tendre et aimant. Hélas, le sort l’avait fait naître pauvre et ignorante et de ce fait, ses aspirations ne pouvaient être élevées. Aussi essayait-elle de se réjouir du peu qu’elle avait.
En 1930, Félicité était servante dans la maison d’une riche famille anglaise, les Macarty. Elle était aimée des gens qui la connaissaient car elle était travailleuse et discrète. Elle faisait la cuisine, le ménage, cousait, lavait, rangeait, gardait les deux enfants du couple, Mickaël et Pauline. Elle ne se plaignait jamais. Cependant ces activités étaient routinières et elle finit par se lasser de vivre une telle existence. Ce n’était pas ce qu’elle aurait voulu. Elle aspirait depuis toujours à devenir actrice. Cependant elle restait au service des Macarty afin de gagner de l’argent pour aider ses parents à subvenir à ses besoins. Ce fut difficile au départ mais elle s’habitua à cette vie de dur labeur. Des fois, lorsque la famille s’absentait et qu’elle restait seule dans la demeure, la rêveuse Félicité chantait et jouait des pièces de théâtre avec un autre domestique. Du Molière surtout, qu’elle appréciait beaucoup ! Mais cela ne lui suffisait plus. Elle voulait partir en France, devenir une chanteuse d’opéra, faire fortune. Pour cela, elle accomplissait sans rechigner toutes les corvées qu’on lui donnait afin de mettre de l’argent de côté. Elle ne s’économisait pas pour économiser et commencer une nouvelle vie.
Texte David (remanié) :
Félicité était une jeune fille intelligente, passionnée et jolie. A l’âge de 14 ans après la mort de son père, elle fut envoyée chez une riche famille des environs qui avaient connu celui-ci (il était leur docteur) et l’appréciaient beaucoup. Elle devint servante dans leur manoir. Le conte était un homme grand, fort, avec une moustache soignée, fort sympathique et il considérait Félicité comme sa propre fille. La jolie jeune fille elle-même, malgré sa condition, avait l’impression d’appartenir à la famille. Elle adorait faire la cuisine, s’occuper des enfants ou faire le ménage. Elle était polie et soignée. Elle avait des manières qui faisaient oublier ses origines modestes. Elle était aussi bien appréciée des autres domestiques que de ses maîtres.
On lui avait attribué une vaste chambre, digne d’une princesse dans laquelle elle passait de longues heures à essayer les robes de madame, rêvant un jour d’avoir la même vie.
AUTRE TEXTE :
Félicité avait 20 ans et vivait dans un immense château dans la campagne normande avec ses maîtres. Ceux-ci l’avaient choisie sur les conseils d’une vieille dame chez qui elle avait travaillé auparavant. Elle était belle, gentille et elle faisait bien son travail, savait être discrète et efficace, qualités qui sont très appréciables.
Ses tâches principales étaient l’entretien de la maison et la garde des enfants de M. et Mme Dumarais. Elles les accomplissaient avec soin. Le château était immense et la jeune fille passait des heures à nettoyer les sols, dépoussiérer les rideaux lourds du salon, astiquer les parquets des chambres à l’étage. Le linge de madame devait être repassé avec soin.
Félicité ne se plaignait jamais. Quand elle avait couché les bambins, elle était libre de disposer de sa soirée comme elle l’entendait. Invariablement, elle partait se réfugier dans sa chambre au rez-de-chaussée. C’était une petite pièce, étroite et froide mais qui lui suffisait malgré tout car elle l’avait aménagée de manière à s’y sentir bien. Elle pouvait y passer des heures à lire à la lueur d’une chandelle, bien emmitouflée dans son châle.
La jeune fille n’était pas malheureuse mais elle aurait rêvé d’une autre vie. Non pas qu’elle voulait être riche. L’argent ne l’intéressait pas. Mais elle souhaitait des enfants, une petite maison à la campagne rien qu’à elle avec un homme tendre et aimant. Hélas, le sort l’avait fait naître pauvre et ignorante et de ce fait, ses aspirations ne pouvaient être élevées. Aussi essayait-elle de se réjouir du peu qu’elle avait.
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